Mauritanie : le gouvernement de Ould Bilal joue la carte de l’état providence

Boolumbal Boolumbal

Les produits alimentaires de base sont maintenant des produits stratégiques exclus désormais de toute fluctuation des prix. L’état réglementant tout. Une décision du gouvernement qui fait l’unanimité des observateurs qui pointent des mesures salvatrices pour lutter contre la hausse des prix depuis plus d’une semaine à Nouakchott et à l’intérieur du pays.

C’est un gouvernement au taquet qui vient d’affronter une hausse des prix des denrées alimentaires depuis plus d’une semaine au révélateur de la covid-19. La réunion de crise après le conseil des ministres du mercredi dernier a servi au moins de sérier l’ensemble des problèmes et de mettre à contribution les principaux acteurs économiques et politiques et de prendre des mesures idoines avec les baisses consensuelles des prix des denrées alimentaires ainsi que d’autres mesures qui vont dans le sens de soulager la misère des plus précaires.

C’est ainsi que le kilo du riz long local est désormais fixé à 27 nouvelle monnaie à Rosso et à Kaédi notamment et à 28 à Nouakchott et le riz local brisé passe à 28 nouvelle monnaie dans les mêmes régions et à 29 à Nouakchott et le litre d’huile passant à 47 nouvelle monnaie tandis que le kilo de sucre se stabilise à 23 nouvelle monnaie.

C’est un gouvernement offensif dans tous les domaines qui veut réduire la fracture sociale en lançant dès février prochain une opération de distribution gratuite de kits alimentaires à près de 230000 familles. En attendant, les boutiques EMEL à Nouakchott et à l’intérieur du pays ont déjà commencé à s’approvisionner des produits de première nécessité.

C’est l’état-providence qui revient en force sur fond de défense du pouvoir d’achat et de l’approvisionnement du marché national. Les observateurs attendent une réglementation du marché respectant la libre concurrence et un contrôle strict des prix.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

Source: https://kassataya.com


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